Lundi 05 juin 2017
Lundi 05 juin 2017
Non, puisque c'est la personne qui va recevoir le baptême qui est concernée. Le baptême est un don de Dieu gratuit que Dieu fait à l'enfant: Il lui donne sa vie et son amour.
Tous les parents peuvent demander le baptême pour leur enfant, à condition de s'engager à lui donner une éducation chrétienne (voir questions 5 et 6).
Leur situation ne leur interdit pas de faire baptiser leur enfant, à condition que le conjoint non-chrétien accepte que l'enfant reçoive une éducation chrétienne et soit catéchisé.
Oui, il n'y a à-priori aucun problème puisque depuis toujours, l'Eglise a affirmé le droit de tout homme – quel que soit son âge - à recevoir le baptême. Pourtant, dans cette situation, il faut qu'il y ait accord entre les deux parents de l'enfant (ceux qui l'ont conçu) concernant le baptême et l'éducation chrétienne. Sinon, l'enfant ne peut être baptisé, à moins que le parent non consentant ne soit déchu de ses droits parentaux.
Oui, car ce n'est pas dans la seule foi des parents qu'un enfant est baptisé, mais bien dans la foi de l'Église toute entière. Concrètement, lors de la célébration du baptême, les parents, avec le parrain et la marraine disent publiquement le Credo, la foi de l'Église, même s'ils ont conscience de ne pas la vivre parfaitement.
C'est Dieu en premier qui s'engage vis-à-vis du baptisé. Il lui donne sa vie et son amour. Mais les parents qui demandent le baptême pour leur enfant doivent prendre conscience qu'ils font un choix. Tout choix suppose la volonté de l'assumer jusqu'au bout. La première éducation chrétienne commence à la maison avec les parents. Mais il est toujours difficile pour les parents d'initier seuls leur enfant à la foi chrétienne et de lui faire découvrir ce qu'est l'Église. C'est pourquoi, lorsque des parents font baptiser leur enfant, l'Eglise leur demande de s'engager à l'inscrire au catéchisme. Dès l'âge de 4 ans, ils peuvent même l'inscrire à l'éveil à la foi. Lorsqu'il s'agit d'un jeune ou d'un adulte, le baptisé s'engage lui-même à poursuivre sa formation chrétienne.
Très simplement. D'abord, à partir de 3 ans environ, en prenant un petit temps de prière le soir, au moment où vous, papa ou maman, vous allez embrasser votre enfant qui se couche. Apprenez-lui d'abord à faire un beau signe de croix : c'est le signe des amis de Jésus. Expliquez-lui que Jésus l'aime beaucoup, même si on ne le voit pas. Et racontez ensemble à Jésus comment la journée s'est passée en lui disant "merci" pour tout ce qui a été beau et "pardon" pour les colères, disputes...Demandez à Jésus de bénir tous les membres de la famille (ou des amis) en les nommant...
Vous pouvez allumer une bougie, mettre un crucifix ou une image près de votre enfant pour faire un "coin prière". Il existe aussi des petits livres adaptés à chaque âge qui vous permettent de découvrir la vie de Jésus, l'Évangile, la vie des chrétiens.
Dans la vie concrète, l'éducation chrétienne commence par l'exemple que vous donnerez à votre enfant : ouverture aux autres, partage, lien régulier avec une paroisse ou un groupe chrétien.
L'Église demande que le prénom de l'enfant ne soit pas étranger à la foi chrétienne, car, par le baptême, l'enfant acquiert son identité de chrétien. Lorsque l'enfant porte un prénom « profane », on le baptise sous un prénom chrétien de son choix, ajouté à son prénom usuel.
Non, puisque le rôle du parrain ou de la marraine n'est pas à comprendre seulement sur le plan de l'amitié. Leur rôle principal est d'aider leur filleul à connaître Jésus, de représenter la communauté chrétienne et de témoigner de la foi de l'Église auprès de l'enfant.
Non, il faut au moins un des deux, un parrain ou une marraine. Mais il n'est pas possible d'avoir deux parrains (sans marraine) ou deux marraines (sans parrain).
Depuis 1983, l'Église demande que le parrain et la marraine soient âgés d'au moins 16 ans, pour qu'ils aient la maturité humaine et spirituelle suffisante pour accompagner le nouveau baptisé.
Même si cela n'est pas habituel, un prêtre peut parrainer un enfant. Par contre, il peut être regrettable de choisir le parrain ou la marraine à l'intérieur de la fratrie. Car alors, l'intérêt du parrainage d'ouvrir à une communauté chrétienne plus large que la famille n'existe plus.
Depuis le dernier Concile Vatican II (1962-1965), l'Eglise prévoit une préparation, qui s'adresse en priorité aux parents. Il peut être utile que le parrain et la marraine y participent aussi. C'est l'occasion pour tous de redécouvrir la foi chrétienne et la vie de l'Eglise.
Non, mais il faut vérifier qu'il s'agit bien du baptême chrétien (catholique, protestant ou orthodoxe) et non d'un rite d'initiation pratiqué dans une secte.
Non, le rite du baptême est commun aux trois confessions chrétiennes. Mais dans les Eglises orthodoxes, on donne traditionnellement les trois sacrements de l'initiation chrétienne (le baptême, la confirmation et l'eucharistie) au même moment, pour souligner que Dieu se donne totalement, même aux plus fragiles, même aux tout petits enfants.
Oui, pour l'essentiel. Mais il existe un certain nombre de variantes liées aux différentes cultures. Ainsi en Afrique, l'onction d'huile se fait parfois sur tout le corps.
Normalement, le baptême se déroule dans la paroisse du domicile du baptisé, ou de ses parents quand celui-ci est très jeune. Il arrive qu'il ait lieu dans un autre endroit (église des grands parents ou d'un lieu habituel de vacances, par exemple). Mais l'accord du curé de la paroisse du domicile est toujours nécessaire pour signifier le lien avec la communauté chrétienne de l'endroit où vit le baptisé.
Il n'y a pas de règle générale sur cette question. Traditionnellement, c'est-à-dire dès les origines de l'Eglise, les personnes étaient baptisées au cours de la messe, puisqu'elles communiaient toujours le jour même de leur baptême. Cela n'est plus la coutume aujourd'hui, sauf si la famille est régulièrement pratiquante. La réponse à donner à la question du jour et de l'heure du baptême dépend des possibilités et des contraintes de chaque paroisse.
Oui, mais seulement en cas de danger de mort : par ce geste (on verse de l'eau sur le front de l'enfant en disant "je te baptise au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit), les parents expriment leur foi en Dieu et en son amour. Mais il est ensuite indispensable de faire enregistrer ce baptême à la paroisse du domicile des parents.
Pour garder une trace visible et officielle du baptême qui vient d'avoir lieu et donc, lui donner une valeur juridique au regard du droit canon qui, pour les catholiques, codifie le domaine religieux. Doivent signer les parents, le parrain, la marraine, et l'enfant, s'il en est capable.
Oui, car le baptême de leur enfant y sera officiellement inscrit ainsi que plus tard les premières étapes de son éducation chrétienne (première communion, confirmation).
Oui, à condition que l'adoption soit officiellement reconnue. Car l'important est ce qui se passe aujourd'hui entre lui et ses parents adoptifs, entre lui et son nouveau milieu de vie. Le baptême est un sacrement pour aujourd'hui qui ouvre sur une vie nouvelle.
Non, le baptême n'est célébré qu'une seule fois, marquant l'entrée du baptisé dans l'Eglise. Mais c'est tout au long de sa vie que le baptisé approfondit ce que signifie la vie chrétienne : en particulier à travers les sacrements. Le sacrement de confirmation (=confirmation du baptême) célèbre le don du Saint Esprit, mais aussi la réponse du confirmé désireux de rester fidèle à la foi de son baptême. Le sacrement de l'eucharistie (la communion) est une nourriture pour vivre en disciple de Jésus-Christ. Il peut être reçu chaque fois que l'on participe à la messe.
Non, car Dieu n'a qu'une parole et s'engage de manière définitive en faisant participer le baptisé à sa propre vie. Ce don, ce cadeau fait au baptisé ne peut être ni effacé, ni annulé.
Le baptême est le sacrement de l'entrée dans l'Eglise. Il est comme la porte des autres sacrements. Celui qui n'est pas devenu chrétien par le baptême ne peut évidemment pas recevoir les autres sacrements. Pourtant, il est possible à de futurs époux de se marier à l'Eglise même si l'un des deux seulement est baptisé et que l'autre accepte cette démarche religieuse. L'Eglise accorde alors une dispense pour le conjoint non-baptisé.
Un sacrement ne s'achète pas. Mais il entraîne des coûts pour la paroisse (frais d'entretien, de chauffage, traitement des prêtres ...). La vie matérielle de l'Église dépend de l'effort financier de chaque chrétien. Il n'y a pas de subvention de l'Etat.
La célébration du baptême est aussi un moment privilégié pour chaque famille d'exprimer son soutien à la vie de l'Église, y compris dans sa dimension matérielle et financière. A chacun de voir ce qu'il peut donner. A titre indicatif, la moyenne de l'offrande se situe entre 70 € et 150 €.